En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e état de l'Union, mais les membres de la mystérieuse confrérie médiévale des chevaliers d'Aragon sont décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force. Seul Zorro pourrait intervenir... Joaquin, le fils de Don Alejandro de la Vega et de son épouse Elena, a aujourd'hui dix ans et ignore tout de l'identité secrète de son père. Elena voudrait qu'Alejandro abandonne ses activités de justicier pour se consacrer enfin à sa famille. Lorsque face à l'urgence, il décide néanmoins d'enfiler le légendaire masque de Zorro, Elena se sent trahie et demande le divorce. Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme... tout en continuant à diriger secrètement les chevaliers d'Aragon...
7 ans après LE MASQUE DE ZORRO, l'équipe qui a dépoussiéré le justicier masqué revient pour une suite en 2005, toujours avec le successeur de Don Diego De La Vega : LA LEGENDE DE ZORRO. Le premier était un excellent divertissement de cape et d'épée, redonnant vie au personnage de Zorro avec un nouveau nom comme parfait successeur de Don Diego : Alejandro, le rôle le plus iconique d'Antonio Banderas aux Etats-Unis.
LA LEGENDE DE ZORRO est une suite divertissante et efficace, mais largement moins bonne que son prédécesseur.
Le scénario est passable en soit, avec Alejandro qui après avoir laissé tombé ses activités de justicier pour sa famille, décide de renfiler le costume pour démanteler le plan de la confrérie des chevaliers d'Aragon qui consiste à faire en sorte que la Californie ne soit pas officialisé comme Etat des Etats-Unis.
L'intrigue est correct avec de l'action et des moments intriguant, mais le tout est largement moins bien écrit, peu prenant émotionnellement, et aussi moins subtil.
On est dans le type de suite beaucoup plus familial, ce qui rend le tout encore plus enfantin et pas toujours dans le meilleur sens du terme. On retrouve dans ce film la tendance à mettre un gosse soulant dans la suite, rendant le tout encore plus enfantin et familial, voir limite ridicule, comme ça a été le cas pour LE RETOUR DE LA MOMIE ou LE TEMPLE MAUDIT.
Au niveau du casting, Antonio Banderas reste bon et classe dans le rôle de Zorro, et Catherine Zeta Jones rempile également assez bien. Mais la, ils sont beaucoup plus dans le surjeu, je pense surtout à leur querelle amoureux qui rend le tout limite gonflant, surtout dans la scène de la soirée chez le Comte. Et le comte Armand n'est qu'un gros méchant stéréotypé.
Donc le tout est vraiment inférieur scénaristiquement et émotionnellement que le premier film.
Heureusement que le film remplit bien son contrat de divertissement, offrant des moments d'actions divertissantes, avec chorégraphies à l'épée, scène à cheval et balancement au lasso. On a de bonnes scènes comme la scène d'ouverture, la scène McGivens et ses hommes qui s'empare de force de la terre d'une famille paysanne, ainsi que la scène finale dans le train.
La réalisation de Martin Campbell reste efficace, malgré le manque de subtilité dans l'imagerie.
Et la musique de James Horner est toujours aussi bonne.
Une suite agréable, mais très inférieur au premier.