La Ligne du Diable, réalisé par Robert Englund en numérique sphérique avec un budget minuscule, est un échec dédié vidéo. Le film propose une histoire originale où des personnages découvrent un numéro de téléphone mystérieux qui leur confère des pouvoirs surnaturels à un prix terrifiant. L'intrigue commence de manière effrayante dans une atmosphère glauque, avec des brillantes interprétations des personnages et des dialogues d'enfer qui s'associent au second degré kitsch des années 80.
Dès les premiers instants, le film plonge le spectateur dans une ambiance macabre avec une première scène violente, traînant jusqu'à la classique note érotique. Les fantastiques événements s'enfoncent dans un maléfice qui déclenche la frayeur des éléments subjectifs, en plongeant à travers des éléments étranges. Le film parvient à être agréable grâce à ses moments de suspense et ses effets spéciaux qui, bien qu'assez datés, ajoutent au charme rétro de l'œuvre. Les performances des acteurs contribuent à maintenir l'intérêt du spectateur, même lorsque l'intrigue devient prévisible.
Les scènes de transformation et d'horreur sont exécutées avec une certaine créativité qui compense les clichés inévitables du genre, déchaînant toute sa violence extrême et démoniaque lors d'un long dénouement en apothéose. La Ligne du Diable offre une expérience divertissante pour les amateurs de films d'horreur vintage. Bien que le film ne soit pas exempt de défauts et que ses idées puissent sembler dérangeantes, il se distingue par son originalité et son charme nostalgique. L'œuvre propage un rythme plaisant en offrant une originalité divertissante, malgré ses aspects kitsch et vulgaires.
Entrées Salles Usa : env. 750.000
> https://youtu.be/oDiI3XNwNhg