Un grand classique du cinéma de guerre que je n'avais pas encore vu!
Terrence Malick nous plonge au cœur de l'action avec un réalisme exceptionnel que l'on tremble derrière la télé avec les soldats, on ressent les balles qui fusent au-dessus de nos oreilles. Je veux bien que la barre de son a un petit rôle à jouer mais chaque explosion, pleur, cri, gloussement de stress, chaque tir résonne avec pureté et authenticité et c'est sûrement ceci qui fait que ce film a connu un gros succès. Nous ne sommes pas spectateurs de cet affrontement, mais nous sommes acteurs de ce fléau et cette absurdité qu'est la guerre.
Cette rando dans le Pacifique raconte la au combien importante bataille de Guadalcanal.
Je comprends le titre du film comme une sorte de frontière entre l'humain et le barbare, entre la beauté et la barbarie, la civilisation et la sauvagerie. Cette frontière est très habilement matérialisée dans le film par ces multitudes de discours poétique sur la nature humaine avec en toile de fond des humains s'otant la vie à coup de baïonnettes, de grenades et coup de fusils tout ceci dans un nature paradisiaque.
La ligne rouge c'est également la vie et la mort, le point de non retour, le symbole de l'impact qu'a la guerre sur les hommes. Des hommes au bord de la falaise pour lesquels il suffit d'un rien pour les faire tomber dans l'abîme.