Frank Darabont est un excellent réalisateur. Entre La Ligne Verte » et « Les évadés », en passant par « The mist » et plusieurs épisodes de « The Shield » et « The Walking Dead », Frank Darabont aura parfaitement réussi ce qu’il a entrepris. Dommage qu’on ne le voit pas assez derrière les caméras justement… Voici le synopsis de l’adaptation de l’œuvre de Stephen King :
« Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts. »
« La Ligne verte » fait parti des films qu’on ne compte même plus le nombre de visionnages qu’on a fait. Mais à chaque fois c’est toujours aussi bon. Le film dure 3h00 et c’est sûrement le seul film de cette durée où l’on ne ressent vraiment aucune longueur. On se laisse guider à travers l’histoire de Paul Edgecomb, personnage magnifiquement interprété par Tom Hanks. Autant je trouve que Tom Hanks n’a pas sublimé tant que ça dans « Forrest Gump », autant dans ce film il atteint presque la perfection. Autour de lui, de très bons acteurs interprétant d’excellents personnages : John Coffey interprété par Michael Clarke Duncan (Repose en paix), David Morse, Jeffrey Demunn (Dale dans « The Walking Dead »), et surtout le salaud du film nommé Percy qu’on a clairement envie de voir mourir dans d’atroces souffrances interprété par Doug Hutchinson.
A travers un lot de personnages attachants, nous suivons cet instant de vie de Paul Edgecomb dans ce milieu carcéral. Une histoire sublime amenant pas mal de réflexions philosophiques sur la peine de mort, l’acceptation de la peine capitale, l’immortalité etc… Tout dans ce film est magnifiquement poétique, du scénario jusqu’au dénouement final qui fait forcément verser la petite larme en passant par la multitude de personnages attachants (notamment Mister Gingle la souris). L’atmosphère que dégage ce film fera de cette œuvre une œuvre qu’on n’oubliera jamais.
N’ayant pas lu le roman de Stephen King, je ne peux pas juger de l’adaptation en elle-même mais il semblerait que ça soit l’adaptation la plus fidèle à un roman de Stephen King. Ca fera parti de mes prochaines lectures très certainement.
Pour conclure, « La Ligne Verte » fait parti de ces films que tout fan de cinéma se doit de regarder. Un modèle du genre à n’en pas douter. Que ça soit dans le scénario, les personnages, l’ambiance que dégage Frank Darabont, ce film restera à jamais marqué dans les esprits.