À l'orée des années 1980, la carrière de Charles Bronson, vétéran d'Hollywood depuis les années 1950, prit un nouveau tournant avec une collaboration avec les productions Cannon et le réalisateur Jack Lee Thompson. Toujours cantonné à son personnage d'homme viril, mais désormais avec un côté Bis assumé, La Loi de Murphy est un bon exemple, de sa filmographie de fin de carrière...
Dans l'inconscient collectif, lorsqu'on évoque le nom de Charles Bronson on songe évidemment à ses prestations dans Il était une fois dans l'ouest, Les Sept mercenaires, Les Douze salopards ou encore Un Justicier dans la ville. Des classiques indémodables qui inspirent encore de nombreux réalisateurs, comme l'atteste la sortie de Death Wish d'Eli Roth en 2018 avec Bruce Willis. Mais ce serait oublier une fin de carrière beaucoup moins enthousiasmante où un Bronson en bout de course tournera presque exclusivement des films d'exploitation recyclant à loisir ses rôles passés et ne reposant que sur ses épaules. Puisqu'il fallait bien faire tourner la marmite, Bronson ira donc jusqu'à s'associer aux israéliens Menahem Golan et Yoram Globus, et à leur maison de production Cannon réputée pour la production de films bourrins, patriotiques parfois à la limite du nanar ! (Delta force, American warrior, Cobra, Cyborg...).
A l'instar de d'autres gloires passées comme Roy Scheider (52 Pick-up) ou Richard Chamberlain (Alan Quatermain)....
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