Dès le début du film on est happé dans une ambiance très British années 70. Jack Carter est un tueur implacable qui exerce ses talents à Londres. Mais lorsqu'il apprend la mort de son frère à Newcastle il décide de s'y rendre. La police a conclu à une mort accidentelle mais Jack se rend vite compte que ce n'est pas le cas. Il mène sa propre enquête avec une méthode peu policée et il abat froidement tous ceux qui sont impliqués dans la mort de son frère. Si le film démarre relativement lentement, le rythme accélère progressivement pour devenir soutenu dans la deuxième partie. L'intrigue, qui apparaît un peu obscure en début de film, est en constante évolution et on découvre des éléments pendant toute la durée du long métrage. Cela maintient un intérêt constant et rend le film captivant. Le tonalité du film est sombre, sordide. Tout se déroule dans les milieux mal famés de Newcastle. La ville est filmé de façon très intéressante avec un regard presque documentaire. De nombreux plans montrent les usines, le port, les cités ouvrières ... La police n’apparaît que de temps à autres, toujours de façon décalée. Le film repose pour beaucoup sur l'interprétation magistrale de Michael Caine qui interprète Jack un tueur mystérieux, froid, sans état d’âme et inquiétant. Il ne fait pas dans la dentelle même si il met en scène ses règlements de compte. Le film recèle une certaine dose de violence ... mais aussi d'érotisme comme l'évoque l'affiche. L'un des intérêts du film est également d'évoquer toute la palette des activités du milieu de Newcastle avec les divers trafics, les machines à sous, les courses, les hommes d'affaires véreux, la prostitution, la pornographie ...
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