Get Carter, original flavor.
D'abord, il y a la riante bourgade de Newcastle. Ou l'on apprend que le gris n'est pas une couleur mais mille façons de nuancer le quotidien.
Ensuite, il y a les métaphores sexuelles. Discrètes au début (tiens, un train passe dans un tunnel... je dois avoir l'esprit tordu), puis plus franches (le mouvement de balancier du rocking chair), voires carrément explicites, à la limite du gros lourd (la boîte de vitesse).
Mais, passée la première heure de film, tout ça prend sens. Comme autant d'indices, de mises en garde, sur la trajectoire que va prendre l'enquête de ce frère revanchard. Pour aboutir dans un finish tonitruand, implacable.