Une vedette de Hollywood fuit le cinéma pour sa tranquillité et s'installe en italie. Après une soirée au casino, il accepte de devenir le premier prix d'une loterie. Tourné par Charles Crichton après l'excellent Tortillard pour Titfield, La loterie de l'amour fait piètre figure en comparaison. Le sujet est inepte et son traitement pas très inspiré, l'amertume l'emportant nettement sur l'aspect comique. En somme, le film ressemble assez peu à un film des Studios Ealing, le moment le plus attrayant étant la toute dernière scène, d'une petite trentaine de secondes avec l'apparition surprise de Humphrey Bogart. Rien à redire sur la prestation de David Niven, toujours délicieux, alors que ses partenaires, la française Anne Vernon (ah, Edouard et Caroline de Becker !) et Peggy Cummins se contentent d'être charmantes. La première est toujours vivante (94 ans) tandis que la deuxième est morte à la fin du mois dernier à l'âge vénérable de 92 ans.

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le 23 janv. 2018

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