La Luciole du Nord par Serge LEFORT

Je n’attendais pas grand-chose de ce film du fait des positions politiques du réalisateur en faveur des mafias samouraï et yakusa, symboles du Japon traditionnel.

Les premières images semblent un copier-coller de Akage (1969). NAKADAI Tatsuya, l’acteur fétiche de GOSHA Hideo, interprète passablement le rôle du directeur qui terrorise les prisonniers pour construire les routes nécessaires à l'ouverture du territoire et s’enrichit grâce à la prostitution et la corruption.

L’occidentalisation forcée du Japon se réalisa en effet, sous la pression américaine, de manière brutale et la population n’y gagna rien bien au contraire. Les médiocres scènes érotiques servent à faire passer la pilule pour faire de l’audimat.

Lire : Dossier documentaire shogunat (1185-1868), Monde en Question.