Après nous avoir fondus au point de vue d’un chien dans WHITE GOD (2014), Kornel Mundruczo entrecroise ceux d’un migrant syrien et d’un médecin vereux dans un récit d’aventure où le fantastique se veut lourdement allégorique, vainement esthétisant et platement démonstratif. Il entremêle les genres tout en virant au cinéma d’action. Sans prendre position, le réalisateur hongrois nous confronte à une multitudes de clichés plus irritants les uns que les autres ; il nous crache à la figure une vision aussi désespérée que désespérante de la société hongroise. Seigneur, ayez pitié de nous.
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