Je n'ose me réjouir
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Troisième et dernier volet du triptyque consacré à la psychiatrie à travers le "Pôle psychiatrique Paris-Centre". Après Sur l'Adamant (2023) et Averroès & Rosa Parks (2024), sorti un mois plus tôt au cinéma, Nicolas Philibert suit le quotidien de “l’Orchestre”, un petit groupe de soignants du centre de jour de l’Adamant qui intervient, à tour de rôle, chez les patients, pour les aider à résoudre divers problèmes domestiques.
La Machine à écrire et autres sources de tracas (2024) est un petit film d’à peine 1h15 où le réalisateur à filmé 4 interventions chez des patients qui sont loin d’être des inconnus (si vous avez vu les précédents films du triptyque, plusieurs protagonistes vous rappelleront des souvenirs).
Lors de ces visites à domicile, le petit groupe (ils sont toujours deux) vient aider les patients à résoudre divers problèmes, un appareil ménager en panne, accrocher un tableau ou ordonner / agencer un appartement un peu trop encombré. On y retrouve Patrice et sa machine à écrire en panne (avec laquelle il a écrit pas moins de 8000 poèmes !). Muriel et son lecteur CD qui fait des siennes, Ivan et son imprimante multifonction, ainsi que Frédéric qui peint des toiles et est un grand amateur de vinyles et de livres (qui s’entassent dans un capharnaüm).
« - Vous l'écoutez en boucle ?
- Non, je l'écoute en CD. »
Walid, Goulven, Jérôme, Bruno & Céline font parti de ce petit groupe d’entraide bénévole qui n’hésite pas à donner de leur temps pour dépanner (et qui bien souvent, est prétexte à prendre des nouvelles, car les patients qu’ils rencontrent n’ont que très peu de visite).
On prend beaucoup de plaisir à retrouver certains patients que l’on avait déjà pu voir notamment dans le premier film du triptyque, ce sont des personnages haut en couleurs qu’il est toujours agréable d’entendre et de voir. Nicolas Philibert clos en beauté sa trilogie sur la psychiatrie, à travers de très belles rencontres.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Créée
le 29 avr. 2024
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