The Time Machine s’inspire librement du roman éponyme de H. G. Wells et il en reprend les éléments essentiels.
Mon coup de cœur dans ce film va vers la machine elle-même ! George, un inventeur, a trouvé le moyen de voyager dans la quatrième dimension, le temps, grâce à un véhicule qu’il a fabriqué. Cette machine, au design rococo des plus originaux, a été pensée avec soin et dans le détail !
- D’abord elle ne comporte pas de parois et de vitres, ce qui permet de profiter au maximum du paysage et de ressentir à fond les sensations ! Elle est simplement entourée de barreaux en cuivre conformément au roman.
- un fauteuil de velours bien douillet évoque l’époque à laquelle vit George : l’aube du 20e siècle puisque l’histoire démarre au 31 décembre 1899. Ce fauteuil est un vieux siège de barbier qui a été orné de bois sculpté pour lui donner un style victorien.
- un tableau de bord ultra simple qu’un enfant pourrait faire fonctionner,
- une parabole située à l’arrière tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre si la machine voyage dans le passé et dans l’autre sens si elle voyage vers le futur. Cette parabole est ornée de décorations et de stries au nombre de 365 comme les jours de l’année.
- la source d’énergie du véhicule est propre et écologique : il fonctionne au cristal !
Le réalisateur s’est inspiré de son enfance pour concevoir cet engin, et de sa passion pour la luge. Il aimait à sentir le vent sur son visage et la sensation de glisser. C’est bien ce que l’on ressent quand l’engin se déplace.
Cette machine n’avance dans aucune des trois dimensions : elle ne se déplace ni vers l’avant, ni vers l’arrière, ni sur le côté, ni en hauteur. Elle reste sur place. Elle se déplace uniquement dans la quatrième dimension, dans le temps ! Et c’est l’aspect des choses qui change autour d’elle tandis qu’elle franchit les années, les siècles et finalement les millénaires ! Ce voyage dans le temps est rendu avec beaucoup d’imagination et de poésie : les fleurs qui s’ouvrent et se referment à toute allure, le changement dans le ciel, et surtout le mannequin dans la vitrine d’en face dont les habits changent au fur et à mesure que la machine traverse le futur ! C’est une bonne trouvaille !
Finalement notre voyageur dans le temps s’arrête en l’an 802 701. Là, il va faire une découverte stupéfiante sur l’évolution de l’humanité et vivre des aventures trépidantes. Le clou de cette partie est la rencontre avec les morlocks : créature bleues au regard phosphorescent.
The Time Machin nous donne de vivre l’un des rêves des humains : voyager dans le temps. Un fabuleux voyage pour ceux qui ont l’esprit d’aventure !