"Je suis love d'un raciste"

A suite du meurtre d'un animateur radio polémique, le FBI envoie l’enquêtrice Catherine Weaver pour lever le voile sur cette affaire. Sauf que Catherine tombera amoureuse du beau Gary Simmons et commencera beaucoup d'attache pour sa famille. Sauf qu'il y a un petit problème ... ils n'ont pas tous les idées très très sympathique.

Des les premières minutes du film on est directement dans le bain et on voit bien que l'on est pas ici dans un thriller banal. Entre les interventions à la radio de personne ayant des propos négationniste. Tu te dis OOOOOOOKKKKKKKK. Je suis ou la ? Puis ensuite tu te retrouves dans un téléfilm des années 80. Pour allez crescendo vers une tranche de vie d'une famille américaine fasciste américaine et ça c'est du génie que Costa-Gavras nous sert. Car on va pas se mentir même si on se doute que quelque chose ne va pas, On est comme l’héroïne, on s'attache à cette petit famille. Puis vient le passage ou Catherine entend des propos raciste d'une extrême violence de la part de la fille (elle à quoi ?? 6-7 ans)

Trois scènes m'ont marqués particulièrement :

La chasse (je ne sais pas s'il y a eu dans années 80, un ou des faits divers similaire mais bon plus rien ne m'étonne). mais je l'ai trouver assez too much. Dans le sens elle n'a pas sa place ici. Cela m'a sortie un peu du film.

Le camping ou l'on voit des croix brûlé, des personnes qui se balade comme ça au calme en SS, des personnes s'entraînant à tirer sur des représentations d'afro américain et Juif (Même les gosses s'entraînent à tirer quoi). Bon mis à part les activités de camping 666 étoiles. Notre héroïne se mets à discuter avec un des amis de Gary qui sort un après que celle-ci lui demande pourquoi il fait ça. Ce derniers racontent sa vie et ses malheurs et termine pas un : "je n'ai plus rien à perdre." Tout est dit;

Un autre point vraiment percutent c'est la fin, ou l'on apprends que Catherine est orpheline et que cette dernière pensait que le FBI (qui lui à fait risqué sa vie quand même) était sa famille. D'un coté nous avons sa "vrai" famille froide et qui est prêts à la sacrifié et d'un autres cette famille certes raciste mais chaleureuse avec elle.

Je dois avouer que quand j'ai commencer ce film, je me suis dis :"Ok je suis tomer sur un clone Mississippi Burning. J'avais tort. Là ou Mississippi nous montre comment combattre le racisme. La Main droite du diable nous montre la vie de ses racistes et aussi de comprendre pourquoi certains sont comme ça. C'est une approche assez pertinente que le film propose.

Note : Famille raciste /20
Mention : Ce film à 32 ans mais il est tellement actuel.