Michael Caine joue un dessinateur de comics, dont la vie va être bouleversée à la suite d'un accident de voiture où il va perdre sa main droite. Comme il ne peut plus dessiner, il va se reconvertir en tant que professeur, et sa main, qui était introuvable, va agir d'elle-même et s'en prendre à des gens.
Voilà l'histoire assez improbable du deuxième film d'Oliver Stone, qui abordera également pour la dernière fois (après Seizure) le genre de l'horreur. C'est d'une grande simplicité, faisant parfois penser à du Roger Corman, mais au fond, cette main est presque secondaire dans l'histoire, car on s'intéresse davantage à l'évolution du personnage que joue Michael Caine. Il ne vivait au départ que pour dessiner des comics, au point de délaisser sa femme et sa fille, et cette main amputée va agir comme un révélateur sur le caractère qu'il semblait refouler, en étant assez dur avec ses proches, et en ayant une jeune maitresse, qui est une de ses élèves. Même si Caine est présent dans le film pour des raisons financières (ça lui a permis de se payer un garage !), il joue avec conviction, notamment toute la scène où on le voit perdre sa main droite, avec du sang qui gicle de partout.
La partie dite horrifique arrive surtout dans la dernière partie, avec cette fameuse main tueuse, qui a une sacrée poigne, et permet également de comprendre l’évolution du personnage de Michael Caine, qui va devenir en fin de compte un méchant.
Inutile de dire que c'est par la présence au générique d'Oliver Stone que le film a un quelconque intérêt, car ensuite, celui-ci va prendre un tournant plus personnel, notamment Salvador.