La nounou d'enfer.

Une jeune femme entre en tant que nounou dans une famille qui a porté plainte contre un gynéco aux méthodes pour le moins douteuses. Ce docteur en question étant l'époux de la jeune femme en question, celle-ci sera si choquée de la nouvelle qu'elle fera une fausse couche qui la rendra stérile. Autant dire qu'elle a de quoi se venger contre cette famille sans histoires, mais qui a deux beaux enfants.

Préambule : je disais dans des critiques précédentes qu'excepté L.A. Confidential, Curtis Hanson n'avait pas réalisé un bon film, il est temps de réévaluer mon jugement et citer aussi désormais La mains sur le berceau, dont le modèle se situe dans les thrillers comme Liaison fatale. Car on donnerait le bon dieu sans confession à cette jeune femme incarnée par Rebecca De Mornay, sauf qu'elle a un plan machiavélique pour retourner la famille de façon à accomplir son vengeance. Même si elle est plus ambigu qu'il n'y parait, notamment les scènes où elle semble faire un transfert sur le nouveau-né, qui a trois mois, et qu'elle prend comme si c'était son propre enfant, jusqu'à lui faire téter son sein.

Je ne vais pas tout révéler, mais ça donne un film très efficace, porté par la méchante du jour, mais aussi par la présence de Ernie Hudson, qui joue un handicapé mental qui travaille comme bénévole pour cette famille. Car les parents, joués par Annabella Sciorra et Scott McCoy sont un peu fades, sans compter Julianne Moore, l'amie de la famille, que je n'avais pas reconnue, dont la seule fonction est de jurer comme un charretier. Ils sont les seuls réelles faiblesses d'une histoire au fond prenante, aussi parce que cette jeune femme ne parait pas si méchante, mais une fois qu'on voit les pièges, on se marre moins...