♫ Musique ♫
Soirée d’Halloween, du 31 octobre 1977,
Règles n°1 d’un bon film d’horreur : se passe toujours à Halloween, et si c’est dans les années 70-80, c’est encore mieux
Deux jeunes couples se lancent à la recherche d’un célèbre tueur en série local : le Docteur Satan. Ceci grâce au conseil avisé d’un clown fort aimable.
Règle n°2 : Avoir des personnages principaux jeunes, avec une partie un peu conne et vierge si possible
Règle n°3 : toujours avoir un nom évocateur, flippant et un peu ridicule comme méchant
Mais nos 4 protagonistes sont surpris par un orage dans la campagne et se réfugient chez la famille Fireflies, pécores du coin. Et c’est là où ça devient intéressant, car la famille est assez spéciale. Ils semblent un peu cintrés au premier abord, et très rapidement nos doutes sont concrétisés. Il s‘agit d’une joyeuse bande de dégénérés qui préconisent les viols, la torture, le cannibalisme et accessoirement les rites sataniques.
Règles n°4 : Avoir des bouseux tarés et consanguins aux mœurs particulières
La nuit d’Halloween peut ainsi donc commencer !
Rob Zombie, qui a très bien choisis son pseudo de chanteur Métal, débarque avec sa première réalisation en 2003 pour une histoire macabre, sale, kitsh, gore et pleine d’humour (spéciale l’humour hein ! On parle quand même de gens qui mangent d’autre gens). Alors notre petit Rob s’inspire clairement du schéma classique des films d’horreur tout en le revisitant (cette phrase me fait tellement penser à Top Chef… J’ai honte !)
Schéma classique : petits cons (vierges et innocents si possible) qui se paument dans un coin perdu de l’Amérique profonde et tombe sur des bouseux consanguins et psychopathes.
Mais le plus de Rob c’est incontestablement sa technique. Son film est monté comme un show télévisé où l’ont présente la famille Fireflies. Faisons un tour rapide des joyeux lurons. On a :
- La maman : milf et nymphomane
- Le grand-père : fait que bouffer le vieux. (Je vous rappelle la base
de leur alimentation plus haut)
- Le grand frère : qui a la tronche brulée et qui est con comme une
poêle à frire. Mais il a des muscles alors ont le garde.
- Un autre frère : Monsieur muscle
- La sœur : bombasse qui tient beaucoup de sa maman. Oui oui, elle est
nympho aussi. Et elle cumule avec la nécrophilie.
- Le fils albinos : un artiste philosophe et couturier, mais il
n’utilise pas du tissu… la peau humaine est bien moins chère sur le
marché, y a pas à dire.
Plus décérébrés les uns que les autres, Rob nous les présentes dans un de Shaw TV où le présentateur n’est autre que Capitaine Spaulding (le clown qui fait flipper Lilange sur l’affiche). Il y a aussi de nombreuse images subliminales imbriqué dans le film qui nous font entré à coup de pompe dans le derch' dans cette ambiance Show, sans compter le générique du début qui nous envois dans la TV des années 70. On peut dire que pour un premier long-métrage, le petit Rob a bousculé les habitudes et les conventions avec sa technique, même si son scénario est clairement classique.
Je dirais qu’il a revisité (Restons dans Top chef mais on se la fait version chaire humaine) la petite maison dans la prairie. Mais le temps où la gamine court et se ramasse dans les fleurs est révolue.
Ici, la gamine à été kidnappée, séquestrée, torturée, déguisée en lapin et elle tente de se carapatée à travers les tombes pour pas finir bouffé !