Ce film a beau être kitsch à souhait, plus dans certains sketchs que d'autres bien évidemment, j'ai vraiment aimé ce qu'il raconte.
Il s'agit donc d'un film à sketchs, plus long que d'habitude (1h42) mais avec moins de sketchs (seulement 4). On peut donc se dire que ce sont des sketchs qui vont prendre le temps d'installer une ambiance et ne pas se précipiter en durant 15 minutes, sauf peut-être le dernier sketch.
L'entièreté de ces sketchs est d'ailleurs écrite par Robert Bloch, connu essentiellement pour être l'auteur de Psychose, mais pas que. En résulte 4 sketchs d'épouvante qui font la part belle au côté psychologique, bien plus qu'au côté viscéral. Vous ne verrez d'ailleurs pas une goutte de sang dans ce film (de mémoire).
L'histoire qui m'a le plus plu est celle dans laquelle on retrouve Christopher Lee qui a une façon assez particulière d'élever sa petite fille. Cette histoire là d'ailleurs ne fait pas si kitsch que ça. Elle serait presque intemporelle. Pas besoin d'effets de toutes sortes; juste avec l'ambiance et la psychologie des personnages, cette histoire se tient parfaitement.
Au contraire, la dernière histoire parlant de vampires, bien que non déplaisante à regarder, est bien kitsch, surtout lorsqu'on les voit s'envoler et qu'on voit les câbles qui tirent les acteurs, ahahahah!!!
Autre chose, on peut s'amuser à voir tous les easter eggs disséminés dans le film: l'agent immobilier qui s'appelle Stoker (auteur de Dracula), des livres d'Edgar Allan Poe, l'acteur du sketch sur les vampires qui dit que le seul bon film sur Dracula est celui de Bela Lugosi quand on sait que Christopher Lee, interprète légendaire de Dracula pour la Hammer joue dans le sketch précédent.
Bref, un petit film d'épouvante bien sympathique, même s'il prête plus à sourire qu'à avoir peur.