Un film qui utilise une structure très répandue dans le cinéma britannique horrifico-fantastique.de l'époque, le film à sketches. Ici, il ne s'agit pas d'une collection de petits films indépendants les uns des autres, mais d'histoires tout aussi indépendantes, insérées dans un récit principal, qui ouvre et ferme le film, et sert de liaison entre les histoires. Ici, le lien (la maison maléfique) est un peu tiré par les cheveux , tant celle-ci semble en fait peu influer sur le destin de ses occupants . Le véritable lien, c'est plutôt l'agent immobilier, qui propose la maison aux locataires successifs. On peut se demander (voir la conclusion) s'il ne propose pas la maison seulement à des gens susceptibles de se retrouver au centre de telles histoires. Avant son dernier commentaire, la conclusion du récit est elle aussi un peu tirée par les cheveux.
Les quatre histoires sont intéressantes. Elles ont été écrites par Robert Bloch, l'auteur de Psychose (viennent-elles toutes de nouvelles déjà écrites, comme la troisième, ou certaines ont-elles été écrites pour le film, je ne sais pas). On retrouve dans la troisième le thème courant dans le genre de l'enfant malfaisant.
Bonne interprétation, dans laquelle on retrouve Denhom Elliot, Christopher Lee et Peter Cushing (dans des histoires différentes).