LA MAISON QUI TUE est le troisième des films à sketches produit par la Amicus, après LE TRAIN DES ÉPOUVANTES et LE JARDIN DES TORTURES. Malgrè un casting assez prestigieux et la caution de Robert Bloch qui adapte ici quatre de ses nouvelles, le film est assez décevant et je suis assez étonné de la bonne, voire même très bonne réputation, dont il jouit auprès d’une grande partie de la critique. Le lien entre le rôle de la maison dans la trame narrative et les différentes histoires est très artificiel et, comme toujours, les sketches sont inégaux. Le meilleur est celui avec Christopher Lee, le moins bon étant le dernier qui mise sur un mode comique bien lourd avec Jon Pertwee et Ingrid Pitt qui surjouent de façon assez insupportable. Peter Cushing, dont la femme était mourante au moment du tournage, n’est pas au meilleur de sa forme : il avait d’ailleurs essayé en vain de rompre son contrat. Enfin, la mise en scène de Peter Duffell qui, issu de la télévision, réalise ici son premier film de cinéma, est correcte mais assez plate. Le film est disponible dans un beau mediabook blu-ray/DVD dans une très belle copie chez ESC Editions dans la collection « British Terrors ».