A redécouvrir
Tourné en 1946 en décors naturel, adapté d'un roman à succès de Paul Vialar, ce film s'inscrit dans le bref courant du cinéma français qui, dans l'immédiat après guerre, tenta de marier le réalisme...
le 3 août 2014
3 j'aime
La femme d'un mineur voit l'arrivée d'un nouvel homme qui vient également travailler. Séduite, ils entament une liaison dans la maison de ce type, nommé Constant, qui se trouve dans une grotte près de l'eau, nommée la maison sous la mer...
Loué par Bertrand Tavernier, Henri Calef a notamment été l'assistant de Pierre Chenal sur un film que j'aime beaucoup, Le dernier tournant. Ici, La maison sous la mer est son quatrième long-métrage, et fait montre d'une belle réussite technique, avec un tournage en partie en extérieur le long des plages normandes, mais aussi un mélodrame d'une belle tenue. Ce qui est une force, mais aussi une faiblesse tant c'est étiré, c'est de découvrir la vie harassante de ces mineurs, qui partent sous terre durant des heures, et dont la seule distraction est de boire un coup à la taverne non loin de là.
De plus, la surprise est grande quand on voit que la très jeune serveuse s'appelle Anouk. Car oui, c'est la toute première apparition au cinéma d'Anouk Aimée, qui n'avait pas encore ce nom choisi par Jacques Prévert bien des années plus tard. Elle n'apparait que dans trois scènes, mais on sent que cette jeune fille rêve déjà d'aller ailleurs...
Quant au mélodrame proprement dit, le couple incarné par Viviane Romance et Guy Decomble manque peut-être de subtilité, contrairement à Constant, joué par Clément Duhour qui va se refuser au départ à cette femme, mais c'est surtout elle qui fera le premier pas, car il l'a sauvé d'une chute mortelle en voulant récupérer son chien mort, tombé quelques instants plus tôt. La découverte de la maison sous la mer est une très belle scène, avec un décor surréaliste qui nous fait penser à du Cocteau où l'habitation a l'air incrustée dans la pierre.
Peut-être pas aussi fort que la réputation louangeuse, il restera comme la découverte d'une future vedette de 14 ans.
Créée
le 24 févr. 2021
Critique lue 146 fois
6 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur La Maison sous la mer
Tourné en 1946 en décors naturel, adapté d'un roman à succès de Paul Vialar, ce film s'inscrit dans le bref courant du cinéma français qui, dans l'immédiat après guerre, tenta de marier le réalisme...
le 3 août 2014
3 j'aime
Tout l'environnement, traité comme un documentaire, est plus intéressant que la romance.Les scènes dans "la maison sous la mer" sont les moins bonnes malgré Viviane Romance. Santa Relli et Anouk...
Par
il y a 8 jours
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9