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La femme d'un mineur voit l'arrivée d'un nouvel homme qui vient également travailler. Séduite, ils entament une liaison dans la maison de ce type, nommé Constant, qui se trouve dans une grotte près de l'eau, nommée la maison sous la mer...
Loué par Bertrand Tavernier, Henri Calef a notamment été l'assistant de Pierre Chenal sur un film que j'aime beaucoup, Le dernier tournant. Ici, La maison sous la mer est son quatrième long-métrage, et fait montre d'une belle réussite technique, avec un tournage en partie en extérieur le long des plages normandes, mais aussi un mélodrame d'une belle tenue. Ce qui est une force, mais aussi une faiblesse tant c'est étiré, c'est de découvrir la vie harassante de ces mineurs, qui partent sous terre durant des heures, et dont la seule distraction est de boire un coup à la taverne non loin de là.
De plus, la surprise est grande quand on voit que la très jeune serveuse s'appelle Anouk. Car oui, c'est la toute première apparition au cinéma d'Anouk Aimée, qui n'avait pas encore ce nom choisi par Jacques Prévert bien des années plus tard. Elle n'apparait que dans trois scènes, mais on sent que cette jeune fille rêve déjà d'aller ailleurs...
Quant au mélodrame proprement dit, le couple incarné par Viviane Romance et Guy Decomble manque peut-être de subtilité, contrairement à Constant, joué par Clément Duhour qui va se refuser au départ à cette femme, mais c'est surtout elle qui fera le premier pas, car il l'a sauvé d'une chute mortelle en voulant récupérer son chien mort, tombé quelques instants plus tôt. La découverte de la maison sous la mer est une très belle scène, avec un décor surréaliste qui nous fait penser à du Cocteau où l'habitation a l'air incrustée dans la pierre.
Peut-être pas aussi fort que la réputation louangeuse, il restera comme la découverte d'une future vedette de 14 ans.
Créée
le 24 févr. 2021
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