La Galice jusqu'à l'hallali
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Sur le plan de la mise en scène, La mala noche, le premier long-métrage de l'équatorienne Gabriela Calvache est irréprochable. Même remarque concernant l'interprétation et notamment celle de l'héroïne, dans le rôle d'une prostituée vieillissante qui continue à travailler pour payer le traitement de sa fille malade. Le film suit sa trajectoire mais aussi celle d'un "client" qui va l'aider et celle d'une fillette kidnappée par un réseau de prostitution. La narration réunit assez habilement ces trois destins en un final digne d'un thriller, angoissant et tout de même très appuyé. Tout comme l'aspect mélodramatique de certaines scènes qui n'ont pas la subtilité pourtant appréciable pendant les 3/4 du film. Celui-ci, très documenté, reste cependant très efficace dans sa dénonciation d'un fléau (l'esclavage sexuel), très présent en Amérique latine. Le film a représenté l’Équateur pour l'Oscar 2020 du meilleur film international.
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Créée
le 9 févr. 2020
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