Il s'agit d'une suite qui n'avait pas lieu d'être car La Malédiction finale concluait correctement la saga. Sans doute le studio devant le succès relatif des slashers dans la fin des 1980s et 1990s a voulu entrer maladroitement dans cette impasse des suites à rallonge. Le scénario est une sorte de réchauffé avec un personnage d'enfant féminin. Le long-métrage dernière recycle sans scrupule les scènes de mise à mort des précédents opus ce qui laisse une impression de déjà-vue. La réalisation est très télévisuelle, ce qui réduit les possibilités de mise en scène qui Les musiques singeant le travail de Goldsmith passent du coq à l'âne avec leurs gros sabots. Si les acteurs s'en tirent très bien pour un téléfilm, la jeune actrice jouant Delia York peine à convaincre. En effet cette dernière ressemble à une Jamie Loyd (Halloween 4 et 5) mais tirant H24 la tronche, donc une palette d'émotion très limité en plus d'être par moment ridicule.