La directrice d'un journal de mode recrute une jeune mannequin qui ne rend pas insensible son amant.
La mariée est trop belle fut sorti dans le sillage de Dieu créa la femme, et le succès fut à nouveau là, car on y retrouve une Brigitte Bardot un peu fofolle, parfois faussement naïve avec son corps qu'elle montre à l'envi ; dans le film de Vadim, elle racontait qu'elle jouait elle-même, et on retrouve un peu ce genre de rôle ici. Car elle est en gros une tornade de sensualité dans un univers au fond pudibond. Quoiqu'il y a tout un aspect subversif dans la relation entre Micheline Presle et Louis Jourdan (la patronne du magazine de mode et son amant) où elle le dit qu'elle reste avec lui parce qu'il lui fait bien l'amour, ce qui revient d'ailleurs à plusieurs reprises dans le film.
En-dehors de ça, je dirais que La mariée est trop belle est assez convenu, avec un moment comédie musicale, et le clou du spectacle qui est un mariage blanc, qui pourrait devenir officiel. Bref, rien de nouveau sous le soleil, mais c'est l'occasion de voir des acteurs qu'on aime bien, Brigitte Bardot en faisant un peu des caisses, et ça donne quelque chose de mineur mais qui se voit, et s'oublie assez vite.