Le moins qu'on puisse dire c'est que ce film ne donne pas envie d'acheter un poulet en supermarché. Ni ailleurs.
Titre surréaliste , le film est plus un trip qu'un giallo mis en musique par l'un des grands génies du 20è siecle, le compositeur Bruno Maderna.
Pendant la vision de ce métrage j'ai pensé à Antonioni, mais un Antonioni sous acide, qui au lieu de caresser Monica avec sa caméra nous envoyait des poulets à la tronche. En effet si les pauvres volatiles sont farcis au psychédélisme, le film est bien barré. Cela part un peu (trop ?) dans tous les sens et Trintignant (formidable comme d'hab) est complètement paumé dans ce monde en pleine mutation.
Formellement superbe, le film peut dérouter mais il vaut largement le détour. Et je vous mets au défi de ne pas penser à ces pauvres poulets en fermant les yeux cette nuit...