Jason Bourne se la coule douce avec Marie à Goa, mais ailleurs, la sous-directrice Pam Landy a du fil à retordre avec deux agents russes qui laissent derrière eux des empreintes incriminant Bourne. Elle obtient l'accréditation pour fouiller sur Treadstone, le programme qui a fait de Bourne un tueur, à la recherche d'une taupe ayant détourné 20 millions. Dans le même temps, on s'y attendait, mais Marie se fait tuer par un assassin russe. Jason repart sur les traces de Treadstone. Elimine le dernier autre tueur restant. Retrouve la trace de Pam Landy. Recouvre la mémoire sur sa première mission, l'assassinat d'un oligarque russe gentil, Neski. Démasque par un enregistrement l'ancien directeur pourri de Treadstone, Ward Abbott. Part à Moscou régler son compte au tueur russe, mais surtout rétablir la vérité auprès de la fille Neski : sa mère n'a pas tué son père. Le film se clôt sur Landy tendant une perche à Bourne pour qu'il reprenne son job au sein de la CIA.
J'ai eu plus de mal à suivre cet opus, il y avait davantage d'intrigues secondaires, mais elles sont exposées au lance-pierre, afin de laisser plus d'espace à ce qui fait le charme de la trilogie Jason Bourne : des courses-poursuites dans de grandes capitales européennes. Un choix contestable, car on aurait aimé voir développer un peu plus ces personnages attachants : Landy, Kirill (sorte de pendant russe de Bourne). Bon, elle reste tout de même attachante, cette série, avec le fameux thème "Extreme ways" de Moby. Surtout, la violence qui entoure Bourne n'est pas épique, elle donne une impression de gâchis. Comme le dit Abbott : "You've been a killer, you'll always be a killer". Bourne est l'otage de tous ses réflexes acquis de survie, qui le poursuivent comme une malédiction. En voilà une idée qu'elle est bonne, d'autant qu'elle est traitée juste comme il faut.