Film de 1986 et 10è long du canadien. Autant dire qu'il commence à avoir de la bouteille. Un scientifique a mis au point une machine de téléportation. Il rencontre une journaliste ultra hot qu'il va ramener chez lui pour lui montrer où en sont ses expériences. Deux "pods" reliés l'un à l'autre lui permettent de téléporter des objets. Ça fonctionne, mais seulement avec des objets inanimés. Il essaie avec un singe vivant devant elle, mais celui-ci est à moitié désintégré.
Au final il lui explique que l'ordinateur (qui en 1987 a une interface vocale digne de Siri) analyse l'objet dans le premier pod et le recompose dans le 2ème. Il ne s'agit donc pas à proprement parler de téléportation, car c'est un autre objet qui apparait dans le 2ème pod. Cette technologie ressemble plus à celle de l'imprimante 3D qui sera inventée dans le futur.
Or, ce qu'il veut faire avec cette imprimante 3D, c'est imprimer des personnes vivantes. Il n'hésitera pas à entrer dans l'un des pods et devenir le cobaye de ses propres expériences. Manque de bol, une mouche se trouvait dans la machine et l'ordinateur décide de fusionner leur ADN. Le pauvre professeur se transforme peu à peu en mouche. La jeune femme sexy assiste impuissante à cette métamorphose cronenbergienne. Le monstre va-t-il enlever sa belle et monter en haut de l'empire state building tel un King Kong ? Vous le saurez en regardant La Mouche de Cronenberg.
Il ne faut pas tellement regarder ce film pour son côté science-fiction un peu dépassé, bien qu'assez visionnaire (Siri, imprimante 3D) mais plutot pour les effets spéciaux truculents (1986) et le kitch qui va avec. Mieux que le remake des Crimes du futur vu en début d'année. Promis bientôt je m'attelle à Dead Zone.