Quand une histoire vraie sert la fiction et permet d'en apprendre plus sur l'homme et l'icone qu'est devenu Clint Eastwood de par ça longue et brillante carrière, avec une humilité et une auto-critique des choix et conséquence que cela a pus avoir sur sa vie, un film comme "La Mule" n'en peut être que plus fascinant.
Car à travers Earl, notre personnage joué par Eastwood, celui ci va faire un grand parallèle sur les regrets que c'est homme, qui par le travail et la passion qui l'anime, va mettre de coté sa famille et se qui compte vraiment, jusqu'au moment où il devra faire le bilan.
Son rôle détonne avec les précédents, car il n'y joue plus trop le vielle aigri qui par diverse péripétie devra se trouver un but ou retrouver une humanité perdu par les coups dur de la vie. Au contraire nous y découvrons une homme gentil, drôle et serviable mais à la foi réaliste et conscient de ses fautes.
Celui-ci, après plusieurs année et pas mal de ride, devra faire face à la modernisation et à ce "putain d'internet",se retrouvant dans une situation où il devra affronter les choix du passé, et s'en sortir par ses propres moyen, légaux ou non.
Ce qui va l'amené à faire la mule pour un cartel, et deviendra sans le savoir un des meilleurs dans son genre, et se trouvera traqué par un Bradley Cooper toujours aussi juste dans un rôle d'agent de la DEA.
La simplicité et décontraction de Earl détonnera complètement de la radicalité et dureté que représente le cartel, apportant une fraicheur vraiment étonnante comparer au risque que cela implique et ainsi qu'au film, une saveur de légèreté rarement vu dans un genre plutôt sombre.
Le film s'installe et nous embarque dans une hymne à la rédemption, rapellant un autre film de l'auteur, Unforgiven, qui à l'instar parle beaucoup plus du temps qui passe dans la vie d'un homme.
Eastwood reste à son style mise en scène et se marie particulièrement bien à l'histoire qu'il nous propose, sans fioriture.
La discution sur le travail et la famille qu'entretienne Earl et l'agent de la DEA qui le traque, fait penser comme à un passage de flambeau, de son réalisateur à une de ses acteurs fétiches et constitut l'une des scènes les plus belle de son film.
Le rapport qu'il a avec sa fille fait écho à se qu'Eastwood à vécu, de par son absense en tant que père, pouvant faire office à une sorte de mea culpa pour celui-ci.
Il est facile de pensé que "La Mule" sera le film le plus personnel de ça filmographie et n'en pas douté aussi l'un des plus beau. Et pourrait figuré comme son Testament.

NathanBillet-Ga
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le 7 févr. 2019

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