La mutante est un des premiers films qui m'a émoustillé durant ma jeunesse.


Je me souviens me repassant certaines scènes de nudité en boucle afin d'assouvir mes pulsions masturbatrices que je me découvrais alors. J'ai été content, en revoyant le film, de constater que cet aspect érotique fonctionnait toujours sur moi, et je pense qu'il fonctionne aussi sur d'autres. Parce que c'est très sexuel. D'ailleurs c'est ce bon vieux Giger qui a été appelé pour le design de la créature. Alors forcément, ça transpire le sexe, surtout que ça fait ici partie de l'histoire, pas comme dans Alien où c'est sous-jacent et où le côté phallique des personnages était donc atténué.


L'intrigue tient la route. C'est un peu saugrenu, mais pour une petite SF d'action et décérébrée, ça tient la route. Les personnages sont marrants, bien écrits (simples mais efficaces). Les situations sont chouettes, même si ça aurait pu aller plus loin. Y a de l'action, de bons conflits, quelques résolutions un peu faciles mais d'autres bien trouvées. On se marre bien quoi ! La fin est sympa en plus. Par contre, dommage que les lieux semblent si aléatoires, disons que tout ça aurait pu se passer n'importe où ailleurs.


La mise en scène est agréable. Bon, on tiquera sur les effets numériques pas très au point, mais les effets old school sont très chouettes, avec un côté gore bienvenu. Le casting est chouette : on appréciera bien sûr la plastique de rêve de Natacha, mais aussi son jeu ; puis les autres qui jouent des humains sont cool, c'est sans doute le moment où Madsen pensait que sa carrière allait exploser, il était même encore beau gosse à l'époque. La créature est assez chouette, je ne me souvenais pas de toutes ces tentacules phalliques qui sortent notamment des nichons, mais c'est finalement assez cool. Et puis c'est assez généreux en gore quand même.


Bref, un film plutôt sympa en fait, qui n'a pas trop mal vieilli (à part pour els effets numériques).

Fatpooper
7
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le 31 oct. 2020

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Fatpooper

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