Branche maigre et les 7 saints

Pur produit bis de son époque, La Nonne et les Sept Pécheresses est une petite compilation italo-ouest-allemande de différentes marottes de l’exploitation.

Quelque part au Moyen-Orient, des femmes dangereuses sont en prison. Elles y subissent outrages et humiliations par un personnel pénitentiaire zélé. Sœur Maria décide de les accueillir au couvent pour leur donner une deuxième chance. Quelques bobines plus loin, elles s’échappent, sont poursuivies par des bandits et se frittent comme des diablesses.

Ça commence comme un « bon » vieux WIP. Ça vire à la Nunsploitation soft. On va faire bref. Le film est court mais il ne parvient jamais à être tout à fait captivant. Dans le genre, on a vu bien bien pire mais on n’échappera pas aux poncifs coquins au couvent ni aux scènes d’action mollassonnes. Pour autant, on remarquera quelques passages réussis comme la rébellion au couvent ou la scène finale. D’ailleurs, le personnage de la bonne sœur, aussi naïf soit-il, est plutôt attachant. Comme d’habitude dans ce genre de productions fauchées, ce sont surtout les dialogues qui pèchent par leur inconsistance. On reconnaîtra à la photo certaines qualités et techniquement, le film est plutôt réussi.

En bref ? Rien de bien spectaculaire mais ça se regarde bien. Celui qui aime le genre devrait y trouver son compte.

>>> La scène qu’on retiendra ? Quand les prisonnières prennent les sapes des bonnes sœurs pour passer incognito, c’est assez drôle en fait.