Réalisme épique. Exaltation pro-communard. Puissance évocatrice du gros plan et du flou. La Liberté guidant le peuple en images. Gancesque !
Quand les Soviétiques ont besoin de légitimer le pouvoir du peuple, il faut bien revenir aux sources. Et la source de la Révolution russe, c’est tout le bazar et l’esprit français du XIXᵉ siècle. Quel pays d’emmerdeurs ! Alors, nous voilà au milieu de la Commune, d’abord à suivre le faste grossier de la bourgeoisie parisienne, l’insurrection, les quelques jours d’utopie (communiste) et la contre-attaque de ces bouffons de bourgeois. Le message est clair, un peu plus de dix ans après la Révolution russe, l’ordre ne peut être celui de la bourgeoisie. Sur les vitres d’un café chic est inscrit “Empire” comme un message subliminal. Le tsar est mort, mais il y a toujours la peur du chapeau haut de forme et des hommes aux cigares. Propagande certes, mais l’intérêt historique, même si délivré dans un style pompier, est certain. Des films sur la Commune, il n’y en a pas tant que ça (je n’ai pas eu encore le courage de me pencher sur les cinq heures du film de Peter Watkins).
Surtout, je ne vais pas mentir, l’intérêt du film, il est à trouver dans sa forme (comme souvent quand ça touche au cinéma russe).
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
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