Il ne manquait plus qu'à réaliser ce scénario, avec pour toile de fond la dame de fer et les célèbres toits de Paris.
Le film apocalyptique débute lors d'une (dernière) soirée parisienne arrosée comme en témoigne le travelling du couloir. Drogue, alcool et sexe, les trentenaires parisiens se délectent pour la toute dernière fois des plaisirs et excès de la vie avant que la nuit ne les dévore.
Les morts-vivants font éruption dans la capitale, sans que le protagoniste ne s'en rendent compte, trop assommé par les spiritueux. Finalement, les eaux-de-vie ont eu raison de sa vie, puisque c'est en se mettant à l'écart que celle-ci lui est sauve. Le protagoniste parvient à regagner son appartement en échappant de justesse aux griffes de ce qui fut auparavant : des humains.
Frustré par l'absence de nuisances qui en temps normal animent la ville, le protagoniste tente de divertir son oreille, ce dernier va se servir du matériel qu'il parvient à dénicher dans les appartements sécurisés de la résidence. Mobilier, casque audio, cassettes, le protagoniste ne se privera pas de provoquer les morts via des solos de batterie enragés, laissant transparaître un mal-être lié à cette solitude et ce silence mortel.
La caricature du parisien est quelque part illustré à travers cette interprétation : provocateur, poète, rêveur ; on est loin du Daryl Dixon qui chasse des écureuils.
Il est bon d'explorer les différents types de profils de survivants à travers une palette de régions, de pays et de cultures hétérogènes.