À peine sorti dans les salles américaines en octobre 2022 à l'occasion de l'immanquable fête d'Halloween, le retentissement de Terrifier 2 générait un écho cinglant à travers le globe.
Le clown iconique au nez aquilin a marqué les esprits au fer rouge ! Vomissements, malaises, terreur, hurlements et traumatismes, tout laissait penser que Terrifier 2 était le film d'horreur à ne surtout pas manquer.
Damien Leone a volontairement tiré sur la corde sensible envers ceux, (justement) sensibles, entre jeux de textures, bruitages et gros plans répugnants, le réalisateur n'a pas lésiné sur des moyens perturbateurs, venant sans aucun doute justifier les vomissements des âmes les plus réceptives. Néanmoins, les prothèses en silicone peu crédibles, la couleur et la texture du sang (sauce tomate) ne trompent personne, en tout cas pas les fins connaisseurs. Personnellement, je n'en tiens pas rigueur, contrairement au choix de scénario et aux nouveaux personnages injectés qui pour moi est un flop total.
Un brun too much, mes attentes n'étaient pas très grandes, mais je ne pensais pas qu'on pouvait se manquer à ce point. Étonnement, le scénario se concentre sur une famille qui n'a pas grand intérêt dans l'histoire : problématique de deuil, conflits familiaux, mésententes et crises d'ados. Un soucis de rythme se fait grandement ressentir, entre extrême violence, absurde sanguinolent faisant face à une histoire familiale qui pour moi, n'a pas lieu d'être ; ces aspects du film forment un désaccord qui sonne terriblement faux.
Par exemple : le personnage principal en tenue d'ange/gladiateur qui combat le clown était d'un ridicule absurde qui ne répondait en aucun cas au grotesque horrifique de Art le clown.
Alors oui, Terrifier 2 a fait du bruit, mais à qui veut l'entendre (ou le comprendre).