Réalisée en 2009, La nuit au musée 2 est une copie du premier sauf que le long-métrage se déroule dans les archives nationales de Washington, avec beaucoup plus de personnages pour nous offrir un divertissement cinématographique plus jubilatoire que le précédent film, tous des statues de cire se transformant en des êtres vivants par la magie de la tablette d’Akhmenrah. Bien que l’effet de surprise soit passée après avoir vu la première production, le scénario n’a pas été négligé pour nous faire vivre une nouvelle nuit, dans un musée peuplé de différents personnages historiques. Avec un environnent plus vaste et plus important que le musée de l’histoire naturelle du premier film tel que les archives nationales, les scénaristes ont su profiter de cet atout pour nous pondre une aventure plus riche en péripéties et en bêtises poilantes que celle du premier, en exploitant à merveille cet environnement pourvu de merveilles culturelles.
Contrairement au premier, toute la production se passe pendant une seule nuit, c’est qui nous assure un spectacle plus rythmé, plus sensationnel et plus exaltant que le premier long-métrage, truffé de nombreux obstacles à surmonter et d'un bon lot de moments de rigolade, des situations s’enchaînant sans nous laisser le moindre répit. Exactement la même formule que celle du premier qui est appliquée dans ce second opus mais en plus développée et surtout beaucoup plus aboutie, avec un Ben Stiller très à l’aise dans son rôle de gardien débordé et énergétique. Ce dernier retrouve certains de ces semblables tels que Steve Coogan ou Owen Wilson campant les mêmes rôles que ceux tenus dans le premier, on regrette malheureusement que Robin Williams ait un rôle aussi insignifiant dans ce second film vu qu’il était très appréciable dans le précédent film.
En plus de ces derniers, des nouveaux personnages historiques sont intégrés dans cette aventure mouvementée tels que l’empereur Napoléon Bonaparte, le fameux gangster Al Capone ou le pharaon Kahmunrah, le principal méchant du film campé par un Hank Azaria représentant un mal s'accordant bien au genre de la production. Un casting bien géré dans l’ensemble, avec une brillante et intrépide Amy Adams accompagnant agréablement Ben Stiller, débordant d’énergie et soif d’aventure, dans la peau d’Amelia Earthart, la première femme à avoir survolé l’océan Atlantique en avion. Par une mise en scène impeccable, le réalisateur Shawn Levy nous transporte dans un univers féerique en respectant tout à fait le cahier des charges d’un blockbuster de comédie familiale, truffé d’effets spéciaux bien travaillés, de petites surprises et de pas mal de références de films tels que Benjamin Gates ou même 300. Une vraie comédie américaine qui a été réalisée que pour accomplir un objectif, nous faire divertir, sans nous faire poser de questions. 7/10
On fait du rodéo chéri !