Happy Satanic Halloween

Les plus

- Mélange d’histoire de secte satanique, slasher et comédie bizarre, le tout baignant à fond dans les années 80 : du cul et des nichons, des effets gore plutôt réussis, du hard rock (tout pourri)... et probablement une grosse dose de drogue au vu du résultat.

- Bande-son synthétique très présente, qui m’a un peu rappelé celle du premier Phantasm, avec lequel le film partage, toutes proportions gardées, ce côté "rêve éveillé" (ou "scénario écrit avec les pieds", c’est selon).

- Mieux réalisé que ce à quoi on aurait pu s’attendre : il y a même quelques beaux plans et une ambiance "comic book" que j’ai appréciée.

- Des scènes improbables et un côté déviant auquel on ne s’attend pas dans un film du genre : le grand-père qui veut se taper sa fille, la strip-teaseuse pendant la soirée d’Halloween, etc.

Les moins

- Une histoire qui part dans toutes les directions, manquant de cohérence malgré une intrigue somme toute basique, pas aidée par un montage sans queue ni tête. Franchement dommage, car le potentiel était là.

- Le jeu des acteurs vaut à lui seul un visionnage, en particulier le grand-père, Tommy et la mère (sorte de Carrie devenue adulte). Je le mets dans les "moins", mais en réalité, ce surjeu rend le film encore plus fun.

Une curiosité que je suis content d’avoir découverte. Hack-o-Lantern n’est clairement pas au niveau des classiques des années 80, plombé par son montage foutraque et un scénario clairement écrit sous influence. Mais il est plus original et supérieur à la majorité des slashers de cette époque. Dépendamment de son état d’esprit, c’est le genre de film qu’on peut trouver tout naze et complètement génial.