Dans les films de série B version zombies / post apocalyptiques, il y a les films qui se regardent tellement le nombril qu’ils en deviennent imbuvables, ou les films ne se prenant pas assez au sérieux et qui s’approchent dangereusement du mauvais nanar. Et puis il y a ceux qui comme Night of The Comet proposent autre chose, sans révolutionner le genre, mais dont la vision reste très rafraîchissante.
Le pitch pourrait laisser penser que le film n’a rien d’autre à offrir que des filles vagabondant dans une ville déserte, affrontant des zombies et tentant de survivre tant bien que mal et si possible en petite tenue. Cela, Night of the Comet nous le donne. Mais heureusement, le film nous propose un peu plus que cela, grâce à une ambiance soignée. La ville déserte reste inquiétante malgré le tempérament des deux sœurs à la coiffure très 80’s, jamais à court d’une bonne blague et plutôt « bad ass ». Le ciel rougeâtre et la musique elle aussi très datée 80’s finissent de peindre un tableau en équilibre parfait entre film de genre pur et comédie bis.
Je reviens sur la bande son qui colle parfaitement au film et qui a pour particularité de n’être quasiment composée que de morceaux pop. Ces derniers sortent la plupart du temps d’un lecteur cassette, de la radio… Et de fait interagissent directement dans le film. Ça participe à l’ambiance et donne une certaine dynamique.
Enfin, alors que ce genre de film à tendance à tomber dans l’ennui le plus total dans la deuxième moitié, ici un retournement bienvenu, même si éculé aujourd’hui, maintient l’intérêt jusqu’au bout.
En bref, Night of the Comet ne révolutionne peut-être pas le genre, mais c’est un divertissement très honnête. Il reste même meilleur que les films de ce genre qui suivront (Zombieland en tête).