D'une esthétique picturale régulièrement étonnante (Ecole poétique de Kiev). On retrouve le caractère visuellement audacieux rencontré dans "Les chevaux de feu" (plans-séquences en caméra portée ou embarquée à cheval, montage "clipesque-avant-l'heure" centré sur un protagoniste en panique, fantasmagorie en négatif avec filtres colorés, cérémonie dans les entrailles d'une caverne éclairée d'une multitude de bougie...). Récit assez hermétique, voire très ennuyeux pour peu que l'on passe à côté du second degré comme ce fût mon cas, empruntant aux contes populaires, éventuellement métaphysique (Gogol) et satire politique nationaliste.