Voilà déjà des années que j’ai visionné pour la première et seule fois le chef d’oeuvre de John Carpenter. Oui, car on peut clairement parler de chef d’oeuvre, du film qui en a amené tant d’autre. Le seul, l’unique Halloween la nuit des masques. C’est donc sans appréhension que j’ai maté ce petit bijou après tant d’années.
L’histoire se déroule dans la ville d’Haddonfield dans l’Illinois. Le soir d’Halloween, Michael Myers, âgé de 6 ans assassine sa soeur à coups de couteau de cuisine. Il est interné jusqu’à sa majorité pour ensuite être jugé. Cependant, à l’âge de vingt et un an, alors qu’il est transféré pour son procès, il réussit à s’échapper et prend la route de sa ville natale. Se produisent alors une succession de meurtres. Son psychiatre, le Dr Loomis, se lance à sa poursuite…
Aussitôt le film commencé, on ressent une atmosphère lourde et pesante. C’est Halloween, il fait sombre, nous sommes dans la peau du jeune Michael Myers qui se promène dehors en pleine nuit et matte sa soeur et son mec se faire câlins câlins (déjà là on sent que le mec est complétement barré). S’ensuit le meurtre de sa grande soeur plein de rage et sans rancoeur (ca confirme ma première parenthèse). Cette atmosphère et ce sentiment de mal être nous collera à la peau tout au long du film sans jamais nous lâcher. C’est là, que Carpenter fait fort car même lors de la mise en place de l’histoire et de la présentation des différents personnages, jamais on a l’impression de s’ennuyer ou de se dire ouf un peu de répit avec la tension. Sur la majorité des séquences, il fait apparaître Michael Myers. Quel cela soit au coin d’une rue, dans une voiture ou devant l’école, il est là et c’est l’angoisse permanente. On sent qu’à un moment ca va partir en sucette et que ca va péter.
On découvre également celle qui deviendra la star de la saga et dont le rôle et la réfèrence du film lui collera à la peau jusqu’au bout, j’ai nommé Jamie Lee Curtis qui joue le rôle de Laurie Strode et qui sera la principale proie du monstre. Donald Pleasance qui joue le rôle du Dr Loomis psychiatre de Michael Myers qu’il considère d’ailleurs comme le mal à l’état pur est également de la partie. Ces deux acteurs seront les piliers de la saga et on les retrouvera d’ailleurs dans la majorité des épisodes qui constituent la saga. Rajoutons à cela une musique sublime qui reste en mémoire et qui a la fois fait frissonner et composer par… John Carpenter en personne. Quand on vous dit que c’est un boss. Rien qu’avec ce film, il a tout réussi.
Je ne sais pas trop ce que je peux vous dire de plus sur le film si ce n’est : Regardez le sans hésitation vous ne le regretterez pas. C’est le film qui a amené le genre Slasher et qui n’a pour moi encore jamais été égalé à ce jour. C’est la réfèrence du genre. John Carpenter a fait fort, trés fort. Il a non seulement créé le slasher mais aussi créé le personnage de Michael Myers, ce croque mitaine immortel, qui fait encore aujourd’hui partie du club des tueurs légendaires dans les films d’horreur. Entre horreur, fantastique et angoisse, ce premier volet de la saga est simplement le bijou que tout le monde doit avoir vu au moins une fois dans sa vie.