Harmony, petite bourgade minière paisible, a été le théâtre d’un accident qui provoqué la mort de 5 personnes ans une mine à cause d’une erreur d’un mineur débutant appelé Tom Hanniger. Le seul survivant, Harry Warden, restera un an dans le coma avant de crier vengeance le jour de la Saint-Valentin et de faire un véritable massacre à coups de pioche avant d’être tué. 10 ans plus tard, les meurtres recommencent (bah oui sinon elle est ou l’utilité du film)… Alors Harry t’es de retour ou quoi ?
Il faut déjà savoir qu’il s’agit d’un remake du film des années 80 (ben oui encore un remake, c’est un peu la mode de nos jours) et celui-ci est également en 3D mais… je déteste la 3D donc vous aurez compris que je l’ai regardé en… 2D bravo pour ceux qui ont suivi. Et encore une chose, je n’ai pas vu la version originale.
Durant le générique, on nous fait part de l’histoire et des faits pour se retrouver dès le début du film à l’hôpital avec notre copain Warden qui sort tout juste du coma et commet un énorme massacre (mention spéciale pour cette séquence de toute beauté). Rien que dans cette séquence, il y a autant de morts que dans certains autres slashers.
Bon alors ne vous attendez pas non plus au film de la mort qui tue hein ? c’est pas parce-que il y a eu ce massacre au début du film que ca en fait le film du siècle. Le scénario reste tout de même trés simple et n’amène absolument rien au genre, si ce n’est le tueur qui fout quand même sacrèment les boules et puis un mineur ca nous change un peu. L’histoire comporte quelques longueurs mais malgré tout, au fur et à mesure de l’avancé du film, le réalisateur parvient à nous faire douter sur l’identité du tueur. Certains élèments de l’enquête arrivent à nous perturber et à bousculer nos convictions.
Les meurtres sont plutôt bien réussis dans l’ensemble et assez nombreux (on peut dire qu’il s’est fait plaisir celui-là). Le gore et la violence sont présents tout au long du film. Par contre, niveau suspense c’est plutôt le calme plat. Quelques jump scare sont présents mais on les voit arriver à 200 km à la ronde.
Meurtres à la Saint-Valentin, même si il ne transcende pas le genre, reste malgré tout une bonne réussite (que je ne compare pas à l’original que je n’ai pas vu) et nous fait passer un agréable moments. Certes, il y a du sang et des morts mais niveau frissons c’est un peu juste.