Critique N°42 : La création d'un monstre.

• 1963 en pleine nuit d'Halloween assassine sa sœur à l'âge de 8 ans. Quinze années plus tard il s'échappe de la prison psychiatrique dans lequel il était. Il va retourner dans son ancienne ville et finir la boucherie qu'il avait commencé enfant.

J'ai trouvé ce film très bon, mais pourquoi l'ai-je moins bien noté que Halloween de Rob Zombie ?
Pour une raison simple, j'ai vu celui de Zombie avant celui de Carpenter. Et je l'ai trouvé plus complet que l'original, avec une meilleure construction de personnages, et un Michael Myers bien plus flippant.

Je ne suis pas un grand friand de film d'épouvante, mais certains films sont des classiques et doivent donc être regardés.
J'ai donc décidé de regarder La Nuit des Masques rapidement après le visionnage du remake.

Carpenter a réussi à créer un monstre iconique rien qu'avec un masque et une musique. Car c'est ce qu'est Michael Myers ; une ombre, lente, menaçante, quasi invincible et tuant tout ce qui se trouve sur son passage jusqu'à retrouver mademoiselle Stroode. Notons bien que Laurie Stroode et Myers n’ont aucun lien de parenté car cela est ignoré jusqu’au second film. Ce que Carpenter n’a guère apprécié, malgré sa présence en tant que producteur.
L'atmosphère du film est pesante et la musique viendra appuyer le sentiment d'insécurité continuel.

Jamie Lee Curtis a commencée sa grande carrière avec ce film, et reviens pour un dernier affrontement avec Myers en 2018, produit par Carpenter lui même.