Du regard glaçant de la caméra subjective à l’innocence perdue se traque l’angoisse absolue. Dans l’ombilic du Slasher, le mal est partout.
Un film anthologique puisqu'il est "l'ombilic" du slasher ( néologisme qui vient de « to slash » qui peut signifier entailler, trancher, couper). Cette dénomination fut inventée dans les années 1970 par des critiques de cinéma pour décrire des films d’horreur où des jeunes gens (de 15 à 25 ans) se font assassiner par un maniaque, avec des objets longs et tranchants. Comme dans tous les slasher, le tueur est sans visage. Il est masqué et il possède un couteau tel un objet fétiche. Le tueur est perçu comme un « maniaque » qui s’en prend à des adolescents qui transgressent les interdits parentaux. Le personnage principal est toujours une jeune fille "vertueuse".
La mise en scène est extraordinaire nous plongeant d'emblée dans le regard du meurtrier ....Un long plan séquence qui nous met déjà dans l'ambiance d'une terreur absolue et qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin.