Ca commence filmé tel un muet : tout est accentué sur un ensemble plutôt qu'un point précis, tout parait très grave pour absolument rien.
Ca va de pair avec les effets sonores surpuissants et surprésents, certainement les ascendants des effets spéciaux ultra présents actuels pour combler un vide artistique. Après ca tout est surcut pour aucune raison, ca essaye de nous faire ressentir l'émotion mais comme chaque plan est vide bah on est aussi muet que le film, juste nos yeux hurlent de suivre l'image.
Le film en fait des caisses pour absolument rien, avec des personnages randomisés qui parlent pour dire autant de choses que le film, au moins avant les années 30 les médiocres avait le talent de se taire plus.
Franchement à aucun moment ca ne peut faire peur, les zombies ont juste l'air de drogué tombé par terre, tout est lent mais vivant, on a jamais peur des gens mous et là c'est encore pareil : tout est surcuté pour donner une impression d'action alors que en vrai tout est paresseux.
Ce qui prouve ca c'est que tout est filmé de façon à te faire croire qu'ils survivent longtemps à l'intérieur en se posant plein de questions sur tout alors qu'en fait il ne s'est quasiment rien passé : le montage essaye de nous faire croire qu'ils tentent plein de trucs alors qu'ils réagissent juste lorsque la télé s'allume
Tout est plat tel un film muet sans sa profondeur : des images qui défilent et pas des plans ; rien à nous montrer si ce n'est des idées photos à légender pour un livre c'est presque un flip book le truc.
La partie télé est juste ridicule, ca fait vraiment étudiant qui tente un truc sans talent : on y croit pas un seul instant, ca fait vraiment "vite on fait genre avec des gens avec des armes au loin et puis lui il récite juste son texte avec un paysage parfaitement net".
A la fin tout va trop rapidement, on a pas le temps de s'accrocher à quoi que ce soit alors que le film se contre dit en faisant des plans rapprochés juste pour montrer l'emplacement des personnages sans rien d'autre.
On ne croit absolument à rien dans ce film, tout est trop limité (aussi bien la peur de l'horreur du zombie que la menace qu'il a un jour pu représenter pour la société) : l'action sans le sentiment, l'information sans l'apprentissage, tout est au premier degré, aussi plat qu'un dessin d'enfant.
Si bien que quand on croit qu'il va se faire sauver puis tuer et bien en fait.... dans les deux cas... on s'en fout.
C'est filmé avec la flexibilité d'un parlant mais avec les plans soutenus d'un muet, on dirait vraiment une parodie en mode "t'as vu ca fait trop peur, REGARDE, mais faut allez vite, vite de l'action"
Un mec qui tente une recette du bout des doigts en rajoutant une pincée par ci par la et ca donne juste un truc qui reste assez homogène mais avec plein de moments avec des gouts randoms ou tu te demandes mais pourquoi il a rajouté ca.
Tu saisis les deux directions du type... tout en comprenant bien vite qu'il a raté son film.
Il aurait fallu donné un coté beaucoup plus humble à tout ca en mettant en scène des personnages se réunissant dés le début et survivant simplement tout en leur faisant poser des questions sur leur relations et l'état du monde duquel ils n'ont plus aucune nouvelles claires.
Il tente un rythme effrénée mais sans les actes qui vont avec, pas capable de voir grand, tout est à chaque fois vu en petit comme du point de vue d'un animal qui ne serait pas capable de voir une action que proche et courte, jamais plus loin qu'une vache voyage sur son plancher, puis elle revient en arrière car elle s'est trop éloignée des autres
Le mec ne sait clairement pas réaliser, il a voulu lancer le film d'horreur moderne n'a clairement pas réussi à s'extraire du pré-code dans lequel il a été bassiné.
Réalisateur retardé de 30 ans pendant que son corps lui indique quoi faire pour respecter la marche de l'histoire du cinéma : comme un enfant il est dans un toboggan tunnel mais il est surexcité des sensations que ca lui procure, la vitesse dans le noir, un pari dans lequel on joue sa vie contre l'ignorance, pendant que ses pieds voient déjà la lumière de la chute.