Punk, pulp, apocalyptique.
C'est un peu comme si La Nuit des morts-vivants rencontrait Akira, tant sur le plan esthétique avec cet aspect sale et granuleux que sur notre rapport à l’humanité et à cette bonne vieille planète verte (qui est grise, en fait).
La transformation, ou devrais-je dire la transfiguration, de cette pauvre (100% jugement sans pathos) femme est à la fois graphique et narrative.
Elle change physiquement d'aspect, passant d'une salariée du tertiaire désabusée à une sorte d'Amazone déter. En parallèle, les personnages sont en mouvement perpétuel, en allant toujours de l'avant.
L'ambiance sonore est très réussie avec une bande son à réécouter de toute urgence et la présence de Damien Bonnard (ma nouvelle idole du cinéma français) au casting.
Arrivant à être orignal tout en s'inscrivant dans une tradition, La Nuit des sacs plastiques arrive à redonner ses lettres de noblesse aux futurs locataires de notre enfer.