Des vers qui deviennent sanguinaires suite à un coup de jus d’une ligne électrique
Bon le premier truc qui frappe quand on commence le film c’est le jeu d’acteur. Le tout avec des dialogues qui n’ont souvent aucun sens et d’une platitude à toute épreuve. Les personnages secondaires n’ont pas l’air de se soucier plus que ça de la menace qui surplombe la ville… mais bon après tout quand on mate un film qui s’appelle « La nuit des vers géants » on s’attend pas à voir un chef d’œuvre au niveau de l’écriture.
Nos deux protagonistes, une pucelle de la campagne et un gros geek qui boit des soda mélangés avec du chocolat, n’ont pas beaucoup d’intérêt. Mais ce que j’ai aimé, c’est que tous les personnages n’ont pas un physique d’acteur, ça a presque un côté documentaire sur les coins paumé des États Unis. D’ailleurs c’est marrant de savoir que Kim Basinger a été refusée pour le rôle principal car trop jolie.
Les scènes gores sont quand même bien faites, surtout pour l’époque. Notamment la scène avec les vers qui rentrent sous la peau du visage de l’idiot de la ville. On s’en gratterai presque le visage…
Mais en fin de compte, pendant la majorité du film, il ne se passe pas grand chose. Il n’y a pas assez de morts à mon sens, ça tourne un peu en rond. Heureusement que l’ambiance poisseuse relève un peu l’intérêt du film et nous empêche de roupiller.
Le final est à la hauteur de nos espérances : on a littéralement un tsunami de vers en latex qui viennent envahir la ville, ça a beau être légèrement grossier c’est quand même saisissant.
Un film moyen, qui se laisse regarder. Avec pas mal de défauts mais aussi un peu de charme.