Dans les années 50’ les thèmes au cinéma sont un peu redondants mais certains films se démarquent sur le plan esthétique et artistique.
Ce film qui mélange thriller, western, poursuite et mystérieux joue parfaitement sur toutes les techniques pour réussir à nous plonger dans ce mélange d’univers. Lorsque j’ai vu ce film pour la première fois, je l'aurais placé, techniquement, dans les années 80 voire 90.
Beaucoup de techniques, qui n’ont pas plus en 1955, sont maintenant des normes dans le cinéma contemporain d’aujourd’hui.
Il y a une reprise de l’esthétique de l'expressionnisme allemand avec des décors et des lumières très dramaturgiques. Nous pouvons facilement comparer des scènes comme celle où le pasteur s'apprête à tuer la mère et l’intérieur de la caravane du docteur Caligari.
Le réalisateur donne une nouvelle vision de la religion chrétienne avec des protagonistes qui prônent le mal et qui font partie de l'Église. Nous pouvons retrouver cela dans Le diable, tout le temps où Robert Pattinson, un prédicateur malfaisant, profite de la faiblesse des jeunes filles.
Le réalisateur reprend cette vision du bien “LOVE” et du mal “HATE”.
J’ai beaucoup aimé la technique mis en place pour sentir une réelle tension à la fin du film.