Il s'agit de la seconde des trois collaborations entre Jean Gabin et Georges Lacombe après "Martin Roumagnac" et avant "Leur dernière nuit". Point de départ de l'intrigue : un mécanicien perd la vue à la suite d'un accident et doit réapprendre à vivre. Pour cela, il intègre un centre spécialisé. Par instants, le film a le bon goût de poser un regard quasi-documentaire (le fonctionnement du centre par exemple) mais il s'agit surtout d'un vrai mélodrame. Le film pose un regard à bonne distance de la communauté de personnes malvoyantes. Et le film, malgré quelques bons sentiments, reste juste et touchant. A voir : cette très jolie scène autour de la réparation d'une radio. Jean Gabin, comme d'habitude, est parfait et on trouve aussi deux beaux personnages campés par Simone Valère et Jacques Dynam.