La force de "La Pampa" réside dans la merveilleuse relation d'amitié qui lie les 2 personnages principaux.
Sur la forme : le jeu d'acteur est sincèrement merveilleux, d'une authenticité poignante.
Sur le fond : oui, oui, oui. Le cinéma se doit d'être porteur sur toutes ces notions d'acceptation de soi. On notera également cette belle lumière, des décors adaptés et réalistes, des dialogues justes. Mention spéciale pour la scène d'introduction qui m'a directement donné des sueurs froides - qu'on peut du coup considérer comme positives.
On se doit de tout de même de pointer un grand regret, puisqu'après la première heure, un évènement met fin à ce puissant fil conducteur relationnel. Dès lors, le long-métrage perd énormément de sa superbe, et en devient par moment, brouillon. Or, il y a aurait bien d'autres pans dans lequel se faufiler pour, scénaristiquement, maintenir les atouts réalistes et crédibles qui se jouaient devant nous.
Quoi qu'il en soit, "La Pampa" reste vraiment un beau film. Bravo Antoine Chevrollier, toute son équipe et le cinéma français ! (on fera encore mieux la prochaine fois)