Ne pas avoir peur de ralentir car le film nous invite à la patience, à nous reconnecter à la nature et à son rythme propre. Nous suivons Vincent Munier et Sylvain Tisson comme observateurs/observatrices à part entière.
La beauté de ce que l'on nous donne à voir nous saisit. Nous la contemplons, n'est-ce pas la contemplation que nous avons perdu aujourd'hui ? Cette capacité à s'arrêter, à observer des heures durant, à méditer la splendeur du sauvage, de ce qui échappe à la main de l'homme ?
On en ressent presque un peu de gêne que ces terres intactes, quasi inexplorées, soient troublées. Ne plus ternir la majesté de la nature.
Et pourtant, on remercie ce film de nous sortir de notre torpeur et de nous rappeler de ne jamais oublier que nous ne sommes pas seuls. Nous devons réapprendre à voir, à utiliser l'ensemble de nos sens.
Nous émerveiller de l'incroyable diversité des êtres qui nous entourent, que nous ignorons et qui font la beauté du monde.