Well I'll tell you a story of whiskey and mystics and men
En tant qu'amateur de whisky ( quand j'ai de l'argent ou des amis .... ), je ne peux qu'être amadoué par un film qui s'encense de ses vertues.
Parlant de lui, de l'alcoolisme et de ce que tout cela entraine sans tomber dans des jugements incongrus et emphatique, sans volonté de faire la morale et sans essayer de faire prendre conscience au spectateur du sois disant manichéisme omniprésent qui existe dans le choix d'un homme face à l'alcool... Loach réussi déjà ça.
Le scénario est intelligent, déguisé en conte social contemporain assez amusant. L'histoire n'est pas vraiment originale, mais combinée avec la puissance que peu avoir le whisky, cela lui donne une fraicheur assez délectable. La critique sociale est la, sa violence aussi. Loach me donne l'air d'avoir envie de passer à autre chose mais qu'elle fera toujours partie de lui, tout comme son protagoniste Paul Brannigan qui est juste du début à la fin. Comme toujours il trouve les acteurs de la situation, les seconds rôles tiennent le film jusqu'au bout ( mention spéciale pour le binoclard ) sans être vraiment la que pour meubler le tout.
Certains diront que ce n'est pas " un grand Ken Loach ". Personnellement, n'étant pas un de ses grands aficionados, j'ai aprécié son film comme telle : subtile, léger, humain et sans prétention.
Pour conclure, la couleur de sa robe est sans grande originalité mais très belle, le nez semble assez mature, les premières notes en bouche sont fraiche et fruité, puis il fond sans trop d'âpreté et sans non plus marquer fortement l'esprit par son caractère pourtant revigorant.