Ce film québécois se déroule dans les années 60, dans un passé révolu, à l’époque où l’Eglise catholique commençait à se moderniser et surtout à l’époque où l’enseignement dépendait des religieux et religieuses.
Léa Pool a la finesse de ne pas se positionner franchement sur les questions religieuses, même si elle évoque ces femmes avec humour et tendresse.
Ces questions toucheront les personnes qui ont connu ces temps passés.
L’intérêt majeur du film réside dans le joli portrait de femme, celui de Soeur Augustine, laquelle au contact de sa nièce, douée mais un peu rebelle (Et quelle pianiste !), trouve de l’énergie…Mais je n’en dirais pas davantage.
Deux petits reproches : j’aurais aimé en savoir davantage sur le passé de Soeur Augustine ; malgré les rebondissements et les personnages attachants, je trouve que du côté des émotions le film reste un peu plat.