Haters gonna hate.
Toutes les personnes qui ont trashé le film avec des arguments fallacieux peuvent directement commenter en bas de page "Olol nazi c'est un film antisémite.". Oui, car j'aime bien commencer une...
Par
le 11 janv. 2011
104 j'aime
37
Mel Gibson invente un nouveau genre, le torture porn chrétien. Pas sûr que ça manquait vraiment au cinéma jusqu'à présent, mais au-delà des polémiques autour du film, on peut au moins reconnaître au cinéaste une démarche artistique doloriste pas inintéressante, entre fascination morbide pour la violence, un naturalisme jusque-boutiste, et une représentation du Mal parfois assez fascinante — si on oublie le Satan Voldemort franchement ridicule.
La formule fonctionnera bien mieux sur son film suivant, Apocalypto, sublime survival forestier. On ne peut malheureusement pas en dire autant de cette Passion du Christ, la faute aux convictions religieuses du réalisateur qui plombent ses intentions artistiques au lieu de les sublimer. Images en contre-jour, ralentis foireux, sans parler de cet improbable plan final — SPOILER : Jésus ressuscite — à base de stigmates en CGI, la représentation du Divin, pour Gibson, ne tient qu'à une grammaire cinématographique assez pauvre.
Il faudrait peut-être mieux laisser le soin aux athées de filmer l'histoire du Christ. Généralement ils s'en sortent mieux que les grenouilles de bénitier.
Créée
le 30 sept. 2010
Critique lue 1.8K fois
28 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur La Passion du Christ
Toutes les personnes qui ont trashé le film avec des arguments fallacieux peuvent directement commenter en bas de page "Olol nazi c'est un film antisémite.". Oui, car j'aime bien commencer une...
Par
le 11 janv. 2011
104 j'aime
37
Déjà, t'achètes un Blu-ray en magasin, la peau du baigneur, tu peux me croire. Et t'as beau chercher partout, j'écris bien partout, pas moyen de trouver la VF. T'es bien installé, le joufflu vissé...
Par
le 10 déc. 2016
75 j'aime
56
Le film se veut réaliste. Mais pour un film sur le mysticisme, sur un personnage aussi mythique, mystérieux et divin que Jésus, il y a rapidement un problème. Le réel se heurte à l'indicible. Pour...
Par
le 26 déc. 2013
62 j'aime
4
Du même critique
C'est le premier film d'Apichatpong Weerasethakul que je vois, ayant toujours été un peu réticent à l'idée de m'infliger la vision d'un cinéma aussi radical — pour de mauvaises raisons, sans doute,...
Par
le 17 sept. 2010
51 j'aime
7
Elles sont marrantes les sœurs Wachowski. Alors qu'elles se traînaient depuis quelques années une réputation d'intellos pompeuses auprès de quelques geeks rageux qui ne leur ont jamais pardonné...
Par
le 29 sept. 2010
42 j'aime
3
L'avantage, avec les œuvres dont on attend pas grand chose, c'est qu'on peut avoir le plaisir de tomber sur une bonne surprise : cas d'école avec Sunshine, film de Danny Boyle, cinéaste inégal dont...
Par
le 8 sept. 2010
40 j'aime